top of page
Rechercher

Guilt, Bad Conscience and the like from the Genealogy of Morals by Nietzsche

  • maxkerby5
  • 31 mai 2023
  • 4 min de lecture

By Edmond Max kerby Henry, CEO OF Epsilon




La généalogie de la morale est une œuvre philosophique publiée par Nietzsche en 1887. Cette œuvre renferme plusieurs dissertations. Dans ce texte, on va analyser la deuxième dissertation qui s’intitule :la culpabilité, la mauvaise conscience et ce qui leur ressemble. Dans cette œuvre, le philosophe a pour objectif de retracer l’origine de la morale contemporaine. Du même coup, il met l’accent sur la nécessité de réévaluer la façon dont nous concevons la notion de la morale. Dans le deuxième essai, le philosophe mentionne que la culpabilité et la mauvaise conscience viennent tout simplement de la difficulté qu’un individu a à payer ses dettes. Donc, l’individu fait face à un créancier avec lequel il va entretenir une relation conflictuelle, ce qui aura des conséquences sur la conscience de l’individu en question. Je suis d’accord avec la pensée centrale de l’auteur et je vais argumenter que la faute et la mauvaise conscience sont reliées aux problèmes de dettes. Pour ce faire, je vais analyser trois points principaux : l’enquête généalogique, les promesses non tenues, Dieu comme rédempteur.


Premièrement, en ce qui concerne la généalogie de la morale, l’auteur pense qu’il faut faire une réévaluation de la façon dont on voit la question. L’auteur pense qu’on doit revoir nos croyances, nos inclinaisons et nos divers processus d’interprétation. Donc, on est devant une enquête psychologique, c’est-à-dire on doit analyser l’origine de nos ressentiments et de nos culpabilités. L’auteur pense qu’il faut analyser le concept de la mauvaise conscience en analysant la culture de l’époque. Donc, une analyse sociologique s’impose. Supposant qu’on bâtit la morale sur le bien et le mal basé sur le rapport entre le maitre et l’esclave, cette analyse ne pourra plus tenir la route aujourd’hui puisque l’esclavage est aboli, d’où la nécessité de faire une enquête généalogique. Donc, la mauvaise conscience et la culpabilité doivent être réinterprétée. Dans son deuxième essai l’auteur affirme que « : En thèse générale le châtiment refroidit et endurcit; il concentre; il aiguise les sentiments d’aversion; il augmente la force de résistance. »1 Dans cette citation, l’auteur veut nous dire que la mauvaise conscience et la culpabilité ne vont pas être causée chez un individu en l’incarcérant ou en lui donnant des châtiments corporels comme certains le pensent. Je pense que le philosophe a totalement raison, car le fait de mettre les gens en prison ne vont pas vraiment créer un sentiment de culpabilité chez eux ou les empêcher à ne pas recommencer leurs actes. À titre d’exemple, beaucoup de sénateurs républicains pensent que si l’on donne des peines plus sévères aux criminels, cela va leur contraindre à renoncer à leurs actions et cela aura un impact sur leur conscience. Nous avons tous vu que le fait d’infliger des peines plus sévères n’est pas corrélé à une diminution de crime ou à de la culpabilité chez les prisonniers dans le cas des États-Unis, d’où la nécessité de cette enquête généalogique et de la recherche d’autre piste de réflexion dans l’analyse de la culpabilité, la faute et la mauvaise conscience.





Ensuite, nous allons analyser les promesses non tenues. Selon l’auteur la culpabilité et la mauvaise conscience viennent de l’incapacité de l’acheteur à payer sa dette. Donc, ici nous voyons la relation entre un créancier et un débiteur. Dans la société actuelle, nous avons tous un cote de crédit et lorsque nous n’arrivons pas à payer nos dettes, cela affecte notre cote de crédit. Donc, ces conséquences ont des impacts sur notre conscience et cela peut même causer des problèmes de santé mentale. Dans le texte, l’auteur mentionne que : « selon toute justice il est dès lors privé, non seulement de tous ces biens et de tous ces avantages »2 dans ce cas le coupable est quelqu’un qui n’a pas tenu sa promesse ou qui a violé un traité. Dans les temps anciens, le coupable peut même écoper des peines de prison. Selon le philosophe, le coupable perd le droit à la pitié et la protection. Je suis complètement d’accord avec l’auteur que la mauvaise conscience et la culpabilité sont directement reliées à la dette, car dans le système bancaire, la banque peut bannir une personne pour 7 ans à cause des dettes trop élevées. Les détracteurs peuvent dire qu’il y a des gens qui ne se sentent pas coupables à cause de leur dette et que l’auteur est en train d’exagérer la question. L’auteur a raison parce que si quelqu’un par exemple au Québec a des dettes, il va recevoir beaucoup d’appels des créanciers. On peut même saisir sa maison. Donc, il va avoir des problèmes pour nourrir ses enfants. Donc, je pense qu’il est évident que cela affecte sa conscience et crée en lui des sentiments de culpabilité. Donc, d’où la nécessité de réévaluer la morale et de redéfinir la notion de culpabilité et de mauvaise conscience qui sont basées sur les dettes et sur les promesses non tenues et non sur le fait de donner des châtiments aux gens comme la prison.




En dernier lieu, la notion de Dieu comme rédempteur occupe une place importante dans l’œuvre. Pour faire la mise en contexte, nous savons que Adam et Ève ont péché et nous avions une dette à payer et Dieu s’est fait Homme et il est venu sur la croix afin de mourir pour payer cette dette. Dans ce cas, Dieu est à la fois le créancier et le débiteur. Pour l’auteur il s’agit d’une invention du christianisme, car un créancier sacrifie sa vie pour ces débiteurs. C’est étrange! L’auteur mentionne que « Dieu parvenant seul à libérer l’homme de ce qui pour l’homme, même est devenu irrémissible, le créancier s’offrant sa vie pour son débiteur par amour pour son débiteur! » Selon l’auteur cela ne fait pas de sens. Qui va croire en cette folie? Je peux faire une analogie avec le monde d’aujourd’hui. Si quelqu’un pense que Mastercard va enlever ses dettes, car Mastercard l’aime, il y a un problème logique dans la tête de l’individu en question. Je suis totalement d’accord avec l’auteur que cette notion de créancier et de débiteur à la fois ne fait aucun sens. Somme toute, je réitère que la culpabilité, la dette et la mauvaise conscience sont liées aux problèmes de dettes, tel que mentionné dans la thèse de l’introduction.












1-Frédéric, Nietzsche. La Généalogie de la Morale. Paris, Mercure de France, 1900

La généalogie de la morale

2-Idem

3-Idem



 
 
 

Posts récents

Voir tout
Présentation du PDG d'Epsilon

English will follow Je me nomme Max Kerby Henry Edmond. Je suis le cofondateur ainsi que président-directeur général d’Epsilon, école de...

 
 
 
Pain and Resilience

Being Black has little to do with skin color, it is a mindset. I believe that Black history is about pain and resilience. First of all,...

 
 
 

Comments


(438) 830-2832

©2020 par Epsilon École de tutorat/Tutoring School. Créé avec Wix.com

bottom of page